Il est hors de question que Primark introduise un jour le e-commerce à part entière, a déclaré son propriétaire AB Foods. Tout ce qui va au-delà du click&collect ne laisserait aucune marge.
Plus de marge
L'automne dernier, Primark a (enfin, selon de nombreux clients) commencé à tester la collecte de commandes en ligne dans 25 magasins britanniques, y compris une gamme pour enfants "uniquement en ligne". Au moment du lancement, l'intérêt du public était tel que la boutique en ligne a planté.
Cependant, Primark n'y a pas vu le signe que le e-commerce est la bonne voie et qu'il devrait également s'orienter vers les livraisons à domicile. Ce n'est qu'au plus fort de la pandémie que Primark a brièvement envisagé de "liquider ses stocks pour accumuler des liquidités" via des plateformes telles que Zalando ou Asos, mais dès qu'il a semblé que les magasins seraient autorisés à rouvrir, cette idée a rapidement été abandonnée.
Étant donné que ses prix sont si bas et ses paniers d'achat si petits, le e-commerce n'enlèverait pas seulement une partie, mais bien la totalité de la marge du discounter de fast fashion, a déclaré au Financial Times George Weston, PDG de la société holding mère AB Foods. Seul l'enlèvement dans un point de vente est une option, car le commerçant compte sur le fait que les gens achètent immédiatement quelque chose de plus dans les magasins - même si c'est juste un petit quelque chose comme un vernis à ongles.
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La seule voie de croissance : le commerce physique
Primark ne pense pas non plus que le Covid ait définitivement enterré le commerce hors ligne. La chaîne affirme que sa part de marché est désormais plus importante dans de nombreux pays qu'avant la pandémie. En revanche, le fait que les ventes sur certains marchés européens n'aient pas encore repris est attribué, selon George Weston, aux conditions générales du marché.
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La croissance doit plutôt provenir d'une bonne vieille expansion physique, estime le discounter de fast fashion. Par exemple, Primark cherche toujours à s'implanter en Roumanie et en Slovaquie, tout en poursuivant son expansion aux États-Unis. La chaîne irlandaise a commencé ses activités américaines à Boston, avec ses nombreux résidents irlando-américains, mais s'est étendue vers le sud là où la formule a séduit les groupes à faibles revenus et les Américains hispanophones.
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Source : retaildetail.eu
Bérangère D'Henry
